L’égo

Vaste sujet, relativement peu abordé car peut-être mal compris ou mal interprété, l’ego fait partie intégrante de notre personnalité, que nous le voulions ou non. Il est présent dans chacune de nos décisions (comme les émotions), il vous suit comme votre ombre partout où vous allez, il vous regarde quand vous voyez votre reflet dans la glace le matin, et il se flatte quand vous pensez avoir pris une bonne décision.

Est-il bon d’avoir un ego surdimensionné comme James Bond ou au contraire faut-il l’enfouir sous des couches de négation et de dénigrement ?

Qu'est ce que  
l'égo 
?

Qu’est-il par rapport au sentiment de fierté ? Ou se place la passion dans tout ça ? Quel est le rapport entre les 3 ?

Une amie m’a dit un jour « on ne fait que des bêtises lorsqu’on agit par fierté ». Elle n’avait pas complètement tort. Elle s’est juste trompée de terme. A la place de fierté, elle aurait dû dire « ego ». Mais quel rôle joue la fierté alors ?

Définitions

Étymologie :

« C’est un substantif tiré du pronom personnel grec et latin « ego » signifiant « moi » ou « je ». Dans le langage courant, « ego » peut être utilisé comme synonyme de « sujet » ou d' »individu ». Le « moi » est aussi apparenté à Freud dans la psychanalyse du XXe siècle.

Le terme « ego » est essentiellement utilisé en philosophie et est le fondement de la psychologie. L' »ego » peut aussi être apparenté au mot égocentrisme et égocentrique. »

Ensuite, nous pourrions regarder d’un peu plus prêt la définition de l’ego.

Celle qui nous intéresse aujourd’hui, celle dont je veux parler, est celle relativement récente « A partir de la seconde moitié du XXème siècle les courants du New Age désignent l’ego comme la représentation fausse qu’un individu se ferait de lui-même et un obstacle pour l’accès à une autre réalité qui serait moralement supérieure. »

Autre très belle définition, est celle d’Eckart Tollé dans son livre, référence mondiale en matière de spiritualité et de développement personnel, « Le pouvoir du moment présent », où il dit : « Quand vous grandissez, vous vous faites une image mentale de qui vous êtes en fonction de votre conditionnement familiale et culturel : on pourrait appeler ce « moi fantôme », l’ego. »

Voici les définitions de la fierté tirées du  Larousse :

– Caractère de quelqu’un qui se croit supérieur aux autres ; morgue, arrogance, hauteur

– Indépendance de caractère de quelqu’un qui a le sentiment de son honneur ; dignité, noblesse, amour-propre

– Sentiment d’orgueil, de satisfaction légitime de soi ; ce qui fait concevoir ce sentiment 

La première définition n’est pas très loin de l’ego. Et pour cause, les deux se ressemblent. Une fierté excessive fait resurgir l’ego. A partir du moment où il y a arrogance, hauteur, il a jugement et comparaison, et à ce moment il y a ego. Les deux autres définitions sont un peu plus modérées.

Comment pourrait on simplifier ?

C’est un peu de la schizophrénie (toutes proportions gardées bien sûr !)

Comme si notre personnalité avait deux visages (comme les Gémeaux, Caïn et Abel, la prophétie des deux loups …), ou pour les amateurs des aventures de Tintin, quand un ange nous pousse à faire le bien mais qu’un diable nous pousse à faire le mal ou des bêtises.

En fait, on se fait une image de la manière dont on voudrait que les autres nous perçoivent.

On peut dire que c’est un « moi » remplis de fantasmes. Autrement dit, une fausse image bâtie sur toutes les peurs, les frustrations et les hontes vécues dans le passé, ou plus être plus clair : l’enfance.

Enfant, nous avons vécu une situation où l’on a souffert émotionnellement et comme personne ne nous a aidé à ce moment (normalement le rôle des parents, qui pour on ne sait quelles raisons ne l’ont pas fait), un coin de notre psychisme a développé un mécanisme de défense (l’ego) -qui était déjà présent – et qui va, à partir de ce moment veiller à ce que cette situation n’arrive plus, mais comme la douleur est là, il va prendre des contre-mesures radicales, inadaptées, surévaluées. C’est pour cela qu’il y a décalage entre la situation et le comportement.

A - L'égo et l'évolution

J’ai trouvé une très bonne explication de l’ego sur internet que voici :

« L’ego, c’est la conscience et la représentation que j’ai de moi-même en tant que personne. C’est le « moi » en résumé. C’est la construction du « moi » qui me permet de me considérer comme un individu séparé du monde. Il est le fondement de ma personnalité et me permet d’évoluer vers l’autonomie (car séparé des autres).

Le revers de la médaille, c’est qu’en créant une séparation avec le monde et les autres, il est alors possible de m’évaluer et de me comparer aux autres. »

Il peut aussi être un facteur de la résultante de la psychologie de l’évolution. Cette facette de la psychologie tente d’expliquer, que certaines de nos réactions et comportements d’homme moderne, sont en fait le résultat de réflexes des débuts du développement de l’être humain.

Avant l’Homo Sapiens, une dizaine d’autres espèces humaines parcouraient le globe (dont nous descendons probablement mais sans certitude). Pour ces espèces, le plus important était la survie. Un seul moyen de survivre à cette époque : Rester groupé ! On est plus fort à plusieurs et on a plus de chance de survivre si on se fait attaquer par un prédateur. Autre point très important aussi : c’est en restant dans le groupe que je vais pouvoir assurer ma descendance et donc la descendance de l’espèce.

Donc pour

  1.  rester dans la tribu et
  2.  trouver une compagne/femme qui voudra porter mon enfant, je dois montrer ma valeur, soit aux autres, en leur montrant que je suis un bon chef de clan ou montrer au chef que je suis un bon exécutant, et montrer aux femmes que je suis fort.

On voit déjà l’ombre de l’ego se dessiner déjà au-dessus des visages de nos ancêtres.

« L’évaluation de notre ego est importante pour l’espèce humaine, car la façon dont les autres nous considèrent assure notre survie : si les autres m’aiment et me trouvent utile, ils vont me protéger et je trouverai un partenaire pour me reproduire en quelque sorte. »

B - L'Ego et la Force :

Pour mieux comprendre la différence entre les deux, je propose de les comparer à une célèbre saga d’Hollywood très connue (peut-être la plus connue) : je dirais qu’en fait la fierté est un peu comme la Force. Son côté obscur est son côté teinté d’ego, son côté lumineux est celui qui est soutenu par la passion (pour les vrais fans de la saga, ceci n’est pas conforme, car les codes Sith et Jedi prônent l’inverse en fait – Je livre une petite explication à la fin de l’article).

En fait comment cela se passe-t-il ?

Si nous prenons par exemple des artistes (peintre ou musicien) connus ou même les meilleurs sportifs modernes. S’ils sont connus, c’est probablement qu’ils sont bons dans leur domaine. Et avant qu ‘ils ne soient connus, qu’est-ce qui les a poussés à être les meilleurs : c’est la passion bien sûr.

La passion :

La passion pour leur métier, ou leur domaine de prédilection.

C’est la passion qui les a poussés à travailler des heures et des heures et à réfléchir sur ce qui leur plaît. (Ici est un autre sujet : doit-on travailler pour être bon…bien sûr mais nous ne développerons pas). C’est la passion qui les a poussés à faire des sacrifices, qui les a poussés à l’abnégation de toutes distractions, de tous plaisirs qui pourraient les ralentir ou les empêcher d’atteindre le but qu’ils se sont fixé. C’est la passion qui leur a donné la patience, qui leur a permis d’endurer et de supporter les échecs, de supporter les déceptions et la douleur physique ou mentale.

Car comme le dit Friedrich Hegel « Rien de grand dans ce monde ne s’est accompli sans passion »

La passion et le cœur :

La passion en fait, c’est le cœur. Faire les choses avec passion, c’est faire les choses avec son cœur. Et le cœur a toujours raison, (que la raison ignore ? Ce n’est peut-être pas la meilleure chose à faire d’ailleurs), si pour autant vous arrivez à enlever tous les filtres et toutes les couches superflues qui construisent l’ego et qui vous empêche d’accéder à votre vraie nature.

Car comme le dit Dark Vador (le « méchant ») dans Star Wars (attention spoil:), lorsqu’il annonce à Luke Skywalker (le « gentil ») la chose la plus importante de la saga, et que celui-ci lui répond : 

-« non ce n’est pas vrai ! C’est impossible ! »

-« Lis dans ton cœur tu sauras que c’est vrai ! », lui répond Dark Vador

(Une des plus belles phrases du cinéma, je trouve) et ça, c’est de l’intelligence émotionnelle pure ! (Plutôt ironique de la part du personnage le plus obscur de toute l’histoire du cinéma)

Sur un plan pratique :

Nous pouvons donc imaginer le scenario suivant :

Nous pouvons dire que la passion vient en premier et anime le sujet, le pousse vers l’action (le travail, l’acte, l’effort), via les émotions (émotion vient du latin emovere qui signifie mettre en mouvement).

A force de répétition, le sujet se met à maîtriser, voir à exceller dans sa matière, et voyant le résultat de son œuvre, se met à développer un sentiment de fierté. Mais qu’est-ce qui pousse un sujet à avoir une fierté dite mal placée, ou orgueil ?

C’est pour l’essentiel, une comparaison (que lui-même ou ses congénères) feront de lui, à partir du moment où il réalisera ce qu’il a accompli en se comparant aux autres.

D’ailleurs nous savons, que les génies qui n’ont pas été reconnus de leur temps, n’ont pas développés pour la plupart d’ego ou d’orgueil démesuré.

La poule ou l’œuf ?

Je dirai que la fierté vient après la passion. Elle ne nous pousse pas à agir (ou à un minima)

Les enfants développent dés un très jeune âge, peut-être pas une passion, mais un intérêt certain envers certaines disciplines, qui se changera en passion passé une certaine « maturité ». Mais à ce stade la fierté n’est pas encore là. Elle vient une fois que le sujet a pris conscience de son potentiel et du trajet parcouru.

Nous manipulons ici des mots et des concepts très proches, parfois interchangeables. Il serait de bien recadrer le débat. Pour moi la fierté est ce qu’il y a de plus proche de la passion, mais quand le sujet prend conscience de ses capacités et fait grandir en lui une estime de soi sur le chemin parcouru.

Ensuite vient le regard des autres (collègues, famille, Société) et il se met à développer, peut-être une vanité, si l’égo commence à prendre de plus en plus de place. Ensuite vient l’arrogance qui est clairement soutenu par l’égo puisque comparaison, et toutes les différentes mises en valeur.

Pourquoi faites-vous ce que vous faîtes ?

En fait la passion est l’essence même de ce que nous sommes. Lorsque nous vivons notre passion dénuée d’ego, nous pouvons accomplir des miracles. Parce que nous possédons la résilience nécessaire pour surmonter toutes les épreuves et pour aller au bout de ce que nous avons décidé d’accomplir. Pourquoi avons-nous cette résilience, qui s’accompagne de la patience, de la force morale et de toutes les autres qualités ? Parce qu’il s’agit de nous-même, nu devant ce que nous avons de plus profond, notre être, notre essence, c’est ce à quoi nous croyons car cela est nous !

L’ego à l’instar du côté obscur de la force, est plus rapide, plus tentant, plus séduisant, plus « flashy ». Nous croyons faire bien, alors qu’en fait cela n’est pas nous, cela ne nous correspond pas.

J’appelle cela faire les choses pour les mauvaises raisons, pour obtenir quelque chose de matériel et de plus rapide, qui est lié à l’image que nous pensons que les autres ont de nous. (ex : politiciens?)

Pourquoi ? Obtenir une gratification morale qui fera nous sentir aimé et reconnu.

En résumé

Pour reprendre Eckart Tollé, c’est un « faux moi », car cette image que vous avez de vous-même, est une projection de désirs et de fantasmes, que vous voulez être ou avoir accompli dans le seul but de vous sentir supérieurs aux autres. Il y a donc, tout d’abord comparaison, et s’il y a comparaison il y a forcément égo et ensuite, c’est la preuve flagrante d’un manque de confiance en soi.

Cette image, cet avatar est bien sûr déformé par les filtres de « notre conditionnement familial et culturel » comme le dit Eckart, dans quel but, nous créons nous cette image ? Tout simplement pour nous libérer des souffrances infantiles, le plus souvent inconsciente, qui en fait, ne se résume qu’a une seule : le manque d’amour et d’attention de nos parents lors de notre petite enfance.

Ce qu’il faut bien avoir à l’esprit c’est que l’ego se construit sur toutes les peurs, les frustrations et les moments de honte que vous avez dans l’enfance. C’est un acte de défense, une sorte de contre poids.

Du coup l’ego prend le contre coup et vous chuchote à l’oreille quelque chose comme : « tu vas voir on les aura la prochaine fois, je ne te laisserai plus souffrir ! Aie confiance en moi !

Tu vas voir, à nous deux on les aura etc.»

Nous pouvons dire sans dramatiser que c’est une forme de schizophrénie, mais il n’y a pas lieu de paniquer. Nous avons tous des personnalités multi facettes (masques) que nous présentons au monde en fonction des circonstances et des situations.

Un même homme va présenter tous les jours au travail sa facette professionnelle et il va agir avec ses collaborateurs et ses patrons et ses subordonnés, comme ceux-ci s’attendent à ce qu’il agisse. Mais il va présenter une facette différente avec sa famille, puis une différente avec ses amis. Ceci est naturelle et nous sommes inconsciemment des experts dans ce jonglage de personnalité. L’égo étant bien sûr, le maître d’orchestre de ce jonglage.

Que faire ?

Comment reconnaître l’égo ? À chaque fois que vous vous comparez, que vous voulez plus que le voisin, que vous cherchez la vengeance ou la revanche, chaque fois que vous refusez de vous éclipser. Chaque fois que vous pensez « et moi ?? » etc.

Il faut aussi comprendre que l’ego donne une énergie colossale. Il vous donne un but, un objectif qui est, encore une fois calqué sur sa définition, la satisfaction d’un faux moi, d’une fausse identité. La vengeance donne beaucoup d’énergie. Tellement d’ailleurs que l’on peut s’y perdre et perdre la vie (cf le dicton chinois : si tu cherches la vengeance, prépare-toi à creuser deux tombes »

Autre point important concernant l’ego : il est nécessaire et nous en avons tous un !

Pourquoi ?

Selon l’article de l‘Epsm de Lille sur la thérapie basée sur la pleine conscience :

« C’est le « moi » en résumé. C’est la construction du « moi » qui me permet de me considérer comme un individu séparé du monde. Il est le fondement de ma personnalité et me permet d’évoluer vers l’autonomie. »

Donc l’égo nous aide à obtenir notre indépendance en nous donnant un début de confiance en nous. Confiance nécessaire pour accomplir des actes et les réussir (nous savons que les gens qui réussissent sont des gens qui ont majoritairement confiance en eux. Nous pourrions aussi écrire un article sur la confiance en soi et l’estime de soi…qui sont deux notions différentes)
Mais encore une fois en psychologie tout est une question de dosage. Avoir un peu d’ego c’est bien, trop cela est nuisible.

Que faut-il faire de son égo ?

Tout d’abord il est impossible de s’en débarrasser. Comme cité au début de cet article, il fait partie intégrante de notre personnalité. Il n’y a donc aucunement matière à s’affoler de son caractère schizophrénique.

Comment réduire son contrôle ?

Pour reprendre Karl G. Young : « Tant que vous n’aurez pas rendu votre inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin ».

Conseil n°1

Travaillez sur vous

Travaillez sur vous

A l'aide de ce travail vous réduirez les filtres et les masques, qui vous empêche de lire dans votre cœur et donc vous laisserez plus d'occasion à l'égo de vous contrôler.

Conseil n°2

Restez à l’affût

Restez à l’affût

Essayer de reconnaître quand votre ego ressort et prend les commandes. Toutes les fois que vous cherchez à être le premier, à faire parler de vous, à récupérer les « lauriers », quand vous cherchez à vous venger ou quand vous exprimez de la jalousie, c'est votre ego qui se manifeste. Et comme en psychologie cela marche très bien, quand vous regarder à l'intérieur de votre âme, ce que vous y voyez décroît en intensité (cela marche aussi très bien avec les émotions).

L'égo et  Star Wars

Pour développer un peu ma théorie par rapport au film Star Wars, et surtout par rapport au code d’honneur Jedi et Sith. Pour mieux comprendre voici les deux codes :
Jedi laser vert

Code Jedi

Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.
Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance.
Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n’y a pas de chaos, il y a l’harmonie.
Il n’y a pas de mort, il y a la Force.

—Le code des Jedi (Basé sur des méditations d’Odan-Urr)

Ce code est basé sur un ancien texte qui dit :

L’Émotion, puis la paix.
L’Ignorance, puis la connaissance.
La Passion, puis la sérénité.
Le Chaos, puis l’harmonie.
La Mort, puis la Force.

Sith laser rouge

Code Sith

« La paix est un mensonge, il n’y a que la passion,
Par la passion, j’ai la puissance,
Par la puissance, j’ai le pouvoir,
Par le pouvoir, j’ai la victoire,
Par la victoire, je brise mes chaînes,
La Force me libérera »

Comment comprendre le code Jedi ?

Déjà le code d’honneur Jedi commence mal. En effet je comprends bien, que par la phrase « il n’y a pas d’émotions il n’y a que la paix » le code Jedi, ne signifie pas que nous sommes complètement dépourvus d’émotions mais plutôt que le Jedi ne doit pas ressentir et se laisser envahir par ses émotions.
Mais ceci est une hérésie : le fait que nous ayons des émotions fait partie intégrante de notre nature humaine.
Renier ses émotions, c’est renier notre nature. Au lieu de les ignorer ou de les mettre sous le tapis, en tant que coach spécialisé en EQ (IE), on nous apprend justement à les regarder en face, les reconnaître afin justement de ne pas se laisser envahir par elles. Plus l’on va chercher à se cacher une part de sa vérité (en l’occurrence ici par exemple nos émotions) plus cette part de nous-même va prendre de l’importance et grandir en nous de manière chaotique et devenir incontrôlable.

Pour cela je préfère le code plus ancien qui dit juste « l’émotion puis la paix ». Ici le texte reste flou sur la « relation » émotion/paix, nous pouvons donc supposer que le Jedi prend conscience de ses émotions et à force de travailler sur elles, devient un expert en EQ et du coup devient en paix car il ne se laisse plus contrôler par ses émotions, mais les laisse aller dans son esprit sans vraiment d’influence sur son comportement (et surtout sur ces décisions car c’est bien de ça dont il s’agit), à l’instar de Bouddha et des grands maîtres spirituels de l’Histoire de l’Humanité.

Comment comprendre le code Sith ?

Code Sith « La paix est un mensonge, il n’y a que la passion. »

Tout dépend ce que l’on entend par la paix. L’homme sera toujours soumis à des choix et donc à des conflits internes. C’est cet aspect qui nous déchire, nous torture et nous sépare des autres. Mais cela fait partie intégrante de notre nature. Ce qu’il y a d’antinomique dans cette première phrase du code Sith, c’est justement, probablement la passion va amener la paix dans notre cœur. Comme je l’ai expliqué plus haut faire les choses avec passion (j’entends passion pure, toute nouvelle sans altération), c’est faire les choses avec son cœur et donc de manière paisible.

Pour reprendre Eckart Tollé, qui lui-même cite les grands enseignements Bouddhiste : il faut accepter ce qui est !

C’est lorsqu’on se refuse à accepter ce qui est que les mauvais côtés des émotions ressortent, la rage, la peur, la tristesse. Donc cela colle bien avec le code d’honneur Sith, si ces émotions sont précisément le but recherché, car oui par exemple la rage donne un peu plus de force en ce sens qu’elle envoie des hormones dans le haut du corps (bras surtout). Mais est-ce vraiment utile si notre vue est brouillée, n’est plus lucide ?

Quand on fait les choses avec passion, nous les faisons sans vouloir nous comparer sans vouloir de gloire, nous les faisons juste pour nous même car nous savons que c’est la bonne chose à faire.

Ensuite le code Sith dévoile un peu le chemin que j’ai développé dans l’article. Une fois une œuvre achevée avec passion, comme elle plaît, l’auteur se rend compte de son potentiel et donc de sa puissance, puis de son pouvoir, etc…

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